Depuis que j’ai vu un avocatier chez une copine…
..j’ai envie de planter plein de trucs chez moi.
J’ai donc mis un noyau d’avocat dans de l’eau avec des allumettes. En réalité comme j’avais 11 verres, j’en ai mis 11, juste pour être sûr. (Maintenant je bois au robinet, je parle couramment le guacamole et j’ai une boite d’allumettes vide).
Quand j’ai fini de manger le onzième, le premier a sorti sa racine.
C’est là que j’ai compris que j’allais me retrouver avec onze avocatiers dans mon 32 m².
Heureusement j’arrive à les refourguer au fur et à mesure. Je les donne aux copines en leur disant que parce que je les aime et que j’aime bien leur faire des cadeaux j’en ai fait un pour chacune d’elles, avec leur prénom dessus et tout. (Mais en fait c’est faux. Je suis égoïste et compulsif)
En tout cas, de voir le miracle de la vie à l’œuvre et de regarder pousser sa petite tige et ses petites racines, ça m’a donné envie de faire germer tout ce qui me passait sous la main. J’ai d’abord commencé avec des pépins de citron. Dans du coton parce que sur internet ils disent que si tu ne fais pas dans du coton, et que tu le plantes direct en terre, vu que déjà t’es pas très doué, t’as aucune chance d’y arriver. Et qu’en plus c’est marrant de voir leurs petits zizis blancs sortir et bander de plus en plus, alors ça serait dommage de s’en passer. Du coup comme ça avait l’air plus balaize que pour les avocats (les avocats c’est pour les écoliers) j’en ai mis 17 dans du coton. Les 17 ont germé. En même pas trois semaines, ce qui fout un vent énorme aux avocatiers, ces espèces de grosses moules, qui mettent 2 mois à fendre leur coquilles.
Heureusement ya les copine. J’ai pu refaire une tournée avec les citronniers.
J’en ai quand même gardé 7. Parce que je me suis dit que ce serait sympa de faire une course de citronniers.
Et je vous raconte pas le suspens. Il y en a un qui a poussé comme une flèche avec trois belles feuilles
Mais il a arrêté d’un coup et là depuis 15 jours il ne bouge plus. Pendant ce temps, le second a fait une croissance fulgurante et l’a dépassé haut la main cette semaine
J’ai dit à l'ainé que même s’il restait nain toute sa vie, je l’aimerais quand même (mais surtout ça me permettra de faire croire que j’en ai fait un bonsaï et les gens me regarderont avec admiration et respect) (en ce moment j’ai besoin de reconnaissance) (surtout depuis qu’une pétasse qui a dit « t’es une fille t’as pas de shampoing, mais allo quoi ! » est devenue plus connue que moi)
En voyant ca l’avocatier s’est mis à pousser comme un dingue. Il a eu peur que les p’tits étrangers d’à côté viennent lui piquer son terreau.
Mais ses plus grosses feuilles se sont mises à noircir et à crever. Moi j’en dormais plus alors je suis allé voir sur les forums des plantes ce que c’était qui tuait mon p’tit bébé. C’est là que j’ai découvert qu’il y avait plein de papas et de mamans jardiniers qui avaient le même problème.
C’est là aussi que j’ai compris que sur les forums, avec le jardinage c’est comme avec l’informatique, les gens qui viennent te donner des conseils n’en connaissent pas plus que toi et ne sont jamais d’accord entre eux. Alors mon avocatier il avait donc à la fois trop d’eau et pas assez, à la fois un air trop sec et trop humide, à la fois des brulures de soleil (à paris au mois de mars, mouhahahah) et trop de courants d’air près du radiateur, des araignées rouges, des cochenilles Et une maladie cryptogamique (ca c’est un membre qui a foiré son deug de sciences il y a 20 ans qui l’a dit)
Total, je ne savais pas quoi faire alors j’ai fait un mix de tout ce que j’ai lu et j’ai dépoté mon avocatier. Ça tombait bien j’avais trop envie de voir où en étaient ses petites racines
C’est là que je me suis rendu compte : mon terreau c’était une vraie bouillie toute gluante. J’avoue j’ai peut-être trop arrosé (j’ai confondu « garder humide » et « inonder» )
Alors j’ai coupé les feuilles malade, j’ai coupé la tête, j’ai mélangé le terreau trempé avec du terreau sec et j’ai mis dans un pot en terre à la place du fond de bouteille de coca light que je trouvais pourtant design. Et je brumise ses feuilles une fois par jour. (je lui chante aussi « Eve, lèves toi ») (mais quand il n’y a pas de témoins)
En voyant ca les tomates ont pris peur et se sont mises à toutes sortir en même temps.
Ah oui, j’ai oublié de vous dire : En allant chercher un nouveau spot halogène chez bricorama, j’ai pas pu m’empêcher d’acheter des graines de tomates et de basilic.
Pour le basilic, je comprends pourquoi il s’appelle « marseillais ». il a mis 9 jours à sortir deux petites feuilles microscopiques, il lui faut 20 degrès minimum, de l’eau mais pas trop pour pas le noyer, comme le pastis, et il attend que le frangin soit sorti pour y aller à son tour. Si ca continue, je vais lui apprendre la pétanque à grands coups de noyaux d’avocats …
Alors que les tomates, elles, c’est des vrais bourrins : toutes sorties en même temps au bout de 4 jours ! Quand je dis toutes, je veux dire les 127 tomates (j’ai mis tout le sachet. Je ne savais pas que dans une petite pochette de 1 gramme vendue 1 euros il y avait de quoi replanter le stade de France)
(Il va falloir que je refasse une tournée chez les copines ….)
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F50%2F89%2F868974%2F65469008_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F7%2F5%2F754275.jpg)